Changement de dynamique sur le marché de l’emploi, yeux sont rivés sur la satisfaction de nos employé.es, période d’instabilité… Nous souhaitons le bonheur à nos équipes afin que tous restent en poste et ainsi nous éviter de retomber dans la spirale incessante du recrutement.

Mais qu’en est-il de nos gestionnaires ?

Imputables du niveau de bonheur de leur troupe, les attentes envers eux.elles sont élevées. Pris.es en sandwich entre d’une part la haute direction et d’autre part des membres de leur équipe, ils.elles doivent ainsi apprendre à vivre avec cette pression quasi constante. Sans oublier la pandémie, la pénurie, l’inflation, l’intensification des lois du travail, la menace constante d’une récession et le changement maintenant devenu la routine. Bref, ceux-ci ou celles-ci sont loin de l’avoir facile et encore plus particulièrement ces dernières années.

En même temps, nous ressentons un essoufflement dans l’attraction pour le rôle de gestionnaire sur le marché de l’emploi. Pourquoi ? À cause de la pénurie de main-d’œuvre ? Oui, mais aussi par le fait que la nouvelle génération est moins attirée vers ce type de poste qui demande souvent beaucoup d’heures et une capacité à gérer un haut niveau de stress. Les conditions d’emploi sont donc loin de leurs aspirations axées sur la qualité de vie et le statut social offert par ce poste leur est moins important également.

Dans ce contexte, il s’avère essentiel de se préoccuper dès maintenant de nos gestionnaires, qui se feront de plus en plus rares, et à qui nous remettons la précieuse tâche de mobiliser le personnel, vecteur de la rétention. Il existe un adage en sécurité qui dit que nous devons mettre notre propre masque à oxygène dans l’avion avant d’aider les autres à le faire. Ainsi, il est nécessaire de nous assurer que nos gestionnaires sont en bonne posture afin d’être aptes à leur tour à bien prendre soin de leur équipe. Logique, évidemment !

 

Mais comment ?

Simple et complexe à la fois, voici les deux angles principaux à considérer pour y arriver.

 

Basé sur ma pratique de coaching de gestion, je peux attester de la pression vécue par plusieurs gestionnaires dans les dernières années. Bien que ceux-ci.celles-ci se réservent une gêne à le verbaliser à leur dirigeant.e et à leur équipe, il n’en demeure pas moins qu’ils.elles ont besoin qu’on se préoccupe davantage d’eux.elles. Un.e gestionnaire qui va bien est certainement un levier à la mobilisation des équipes et par conséquent à la rétention. Ainsi, en intervenant sur ses deux angles à la fois, vous ferez certainement des gains sur votre performance organisationnelle. Si vous avez besoin de pistes pour vous guider dans votre démarche, n’hésitez pas à nous contacter.

 

Vicky Jadack, CRHA

Conseillère principale en gestion des ressources humaines

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