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Les bienfaits de l’activité physique pour les individus ne sont plus à démontrer, et les retombées pour les entreprises sont tout aussi positives. Voici quelques-uns des nombreux avantages d’implanter l’activité physique dans votre culture organisationnelle et d’inculquer à vos employés le plaisir de bouger.

Une bonne part de la population active passe le plus clair de ses journées au travail ou en déplacement vers ce dernier. Or, plus les individus consacrent de temps au boulot et moins ils en ont pour faire de l’activité physique. C’est pourquoi il s’avère particulièrement pertinent pour les entreprises, peu importe leur taille, d’inciter leurs employés à bouger davantage sur leur lieu de travail. C’est non seulement bon pour eux, mais aussi pour l’organisation elle-même.

Série L'activité physique en entreprise

Retour sur investissement

Seulement 47% des entreprises offriraient des ressources afin d’encourager la pratique régulière de l’activité physique chez leurs employés. Qui plus est, à peine 12% d’entre elles compteraient mettre en place des mesures pour favoriser la pratique d’activités physiques. Ces chiffres révélateurs sont issus d’un sondage mené à la fin de 2021 par Léger pour le compte d’ACTIZ. Cette stratégie qui a vu le jour en 2019 est une initiative de M361 et du ministère de l’Éducation du Québec afin de promouvoir l’activité physique auprès des entreprises et de les outiller en ce sens.

Inciter ses employés à bouger davantage génère de nombreuses retombées positives, indique Marianne Lacharité-Lemieux, kinésiologue et experte ACTIZ. Outre l’amélioration de la santé physique et mentale, le climat de travail s’en trouve aussi amélioré, ainsi que la cohésion des équipes et même la productivité, par le biais d’un effet domino qui décuple les bienfaits. «Cela contribue assurément au bien-être des employés : ils sont plus heureux, plus en santé, ils ont davantage de plaisir et travaillent mieux. Au bout du compte, la rétention des ressources humaines s’en trouve aussi accrue», indique-t-elle.

Des études ont également démontré que pour chaque dollar consacré à une démarche liée à la santé et au mieux-être, les entreprises peuvent espérer 1,50 à 3,80$ de retour sur leur investissement, autrement dit jusqu’400%!

Mais ce n’est pas tout. Suzanne Laberge, professeure titulaire à École de kinésiologie et des sciences de l’activité physique de l’Université de Montréal et co-auteure de l’Avis du comité scientifique de Kino-Québec sur l’activité en milieu de travail[1], mentionne que parallèlement, cela contribue à diminuer les coûts reliés aux problèmes de santé potentiels des employés, tant d’un point de vue physique que mental, tout en réduisant l’absentéisme et le présentéisme. «C’est logique : parce qu’ils sont motivés, ils sont aussi plus intéressés à se présenter à leur travail», indique-t-elle.

Sans compter les retombées positives pour la réputation de l’entreprise, remarque Mouna Knani, professeure adjointe au Département de gestion des ressources humaines de HEC Montréal. «Une organisation qui incite ses employés à faire de l’activité physique montre qu’elle se préoccupe de leur bien-être, c’est donc très bénéfique pour son image», dit-elle.

ACTIZ

Sauter le pas

En décidant de passer à l’action et d’implanter l’activité physique au cœur de leur culture, les organisations mettent donc beaucoup de chances de leur côté et se donnent même une longueur d’avance sur leurs concurrentes. Mais cela ne s’improvise pas, et plusieurs défis les attendent dans cette démarche. Après avoir réalisé une analyse de la situation et des besoins de leurs employés, qui s’effectuera aisément à l’aide de différents outils mis à leur disposition par ACTIZ, il leur faudra aussi prendre conscience que le département des ressources humaines ou le comité mandaté pour favoriser le mieux-être en milieu de travail ne peuvent pas être les seuls porteurs de ballon.

«En ce sens, la direction devra accepter l’idée, montrer l’exemple et communiquer constamment son engagement, en faisant valoir ses champions par exemple. Il faudra également rallier au projet les parties prenantes, comme le syndicat et les différents corps de métier et catégories d’employés. Un programme mur à mur ne fonctionnera pas. Dans ce domaine, il n’y a pas de recette unique, il faut s’adapter à la diversité de son équipe», explique Suzanne Laberge.

Autre aspect à ne pas négliger : l’implantation de l’activité physique en entreprise est un processus qu’on pourrait qualifier de « cyclique ». Les organisations peuvent évaluer ponctuellement les besoins et les intérêts de leurs équipes, qui risquent d’évoluer avec le temps et les mouvements de personnel. L’offre peut donc être renouvelée et ajustée. On évite ainsi que l’usure du temps n’entraîne un désinvestissement des employés en leur proposant de nouvelles activités pouvant les interpeler.

Enfin, effectuer un bilan post mortem des bons et des moins bons coups et revoir en conséquence les stratégies mises en place est tout aussi essentiel. «On ne peut pas uniquement parachuter une activité. Il faut s’assurer qu’elle réponde aux attentes et comble réellement les besoins des employés», conclut Mouna Knani.


Référence

[1] «L’activité physique au travail : des bienfaits pour tous» (document en ligne), Avis du comité scientifique de Kino-Québec sur l’activité en milieu de travail, 2019.